Worgen au Puits de Soleil

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Le mage avança plus loin dans la petite ruelle sombre et trouva son "échec" assit contre un mur.
Et bien et bien.... a ce qu'on m'a raconté tu t'es montré donc indigne.
Tu sais donc ce qu'il t'attends.
Le mage se pencha sur lui et approcha sa main.
Hmm... mais je "t'aime" bien. Je vais te donner une autre chance, murmura-t-il.

Odric observait la scène mais de sa position il ne pouvait pas voir "l'échec"...
Il jura intérieurement et tenta de se déplacer vers un meilleur point de vue.

Rendez vous où tu sais demain soir. Pigé ?
Il se redressa et se figea un bref instant. Il avait cru sentir comme une présence. Il surveilla les alentours et lança une détection des auras pour voir s'il y avait quelqu'un d'autre.

Sentant que le mage avait remarqué quelque chose, Odric se recula vivement, se mêlant de nouveau à la populace en marchant calmement.

Il gardait évidemment les yeux braqués sur la scène.

Il fronça les sourcils. Il sentait des présences mais assez éloignées.
Il resta méfiant cependant. Il fit un signe de la tête à l'autre et reparti.

Il fit une grimace. A ce train, il allait le perdre de vue ! Il fit un demi-tour brusque et suivit à distance le mage...

Le mage fit mine de rentrer chez lui mais passa par un bon détour de ruelles. Sa détection des aura toujours en action, il essayait de voir s'il était suivit ou non.

Sentant que le mage était sur les nerfs, Odric prit un autre chemin au niveau des canaux, passant devant le château de Hurlevent. Il gardait cependant les yeux rivés sur le suspect n°1.

Ne repérant finalement pas grand chose il se dit qu'il devait être un peu trop sur les nerfs et fatigué. Il tourna et retourna sur ses pas pour rentrer chez lui.
Il fini par arriver dans la rue de sa maison et s'y engagea.

A l'intérieur, Hermoni s'impatientait. Après avoir vidé la réserve de nourriture avec Laenthis il faisait sauter une pièce dans les airs en se demandant si le type allait arriver enfin.
Amazarak n'avait pas bougé, toujours plongé dans sa méditation. On aurait dit qu'il dormait.

Nei entendit des pas dans la rue elle se tendit quand l'homme passa devant Tolismir et elle. Ne pouvant pas rentrer dans la maison sans se faire voir elle attendit qu'il soit à l'intérieur.

Odric suivit également dans la rue, se cachant au fur et à mesure de son avancée.

Il repéra une draeneï et un humain au comportement bizarre. Flairant le mauvais coup, il se fit encore plus discret et passa dans les petites ruelles derrière le pâté de maison.

Maxym ressentit soudain une nouvelle aura... Non, deux nouvelles auras approcher. Peut-être... ?
Il fit signe à tout le monde de ne pas faire de bruit.

Amazarak sursauta, tombant à terre.
Quelqu'un approche ! prévint-il. Deux. Deux humains.
Il se redressa, ouvrant les yeux.

Hermoni rattrapa sa pièce.
C'est pas trop tôt !

Le mage s'arrêta devant la porte de la maison.

Almi sursauta et se leva avec précipitation, manquant presque de tomber. Elle se mit directement sous forme d'ombre et attendit.

Nei murmurait rapidement avec Tolismir mais ne fit rien tant qu'il était dehors.

Odric remarqua la réaction de la draeneï et fronça les sourcils. Quelque chose clochait dans cette histoire... Peut-être... ? Non ! Une draeneï et un humain ne feraient jamais équipe avec des membres de la Horde ! Non, c'était peut-être une autre histoire. Depuis sa cachette, il gardait les yeux rivés sur la scène, impatient de découvrir ce que cet homme avait à cacher.

(Bon j'aurais pu le temps donc nenuit kisou)

Le mage posa sa main sur la porte de la maison puis se recula, tendant les mains sur le coté.
Les arcanes dansèrent autour de ses poings tandis qu'il regardait partout autour de lui.
MONTREZ VOUS ! cria-t-il. Je sais que vous êtes là !

Maxym sursauta. Ils étaient déjà pris au fait ?

Il regarda Hermoni, lui demandant par des gestes ce qu'il fallait faire.

Voyant que son petit stratagème avait été découvert, Odric s'approcha, un sourire en coin.
- J'avoue vous avoir un peu sous-estimé, mage. Je n'imaginais pas être découvert aussi tôt !

Hermoni secoua la tête et lui fit signe de reculer loin de la porte sans faire de bruit.
Il concentra en même temps son énergie dans sa main, attendant de voir si le type aller quand même tenter d'entrer ou pas.

Dehors, le mage se retourna, l'air un peu surpris. Il s'attendait à voir quelqu'un sortir de chez lui, pas de la rue.
Vous tombez bien tiens vous... Il y a des intrus chez moi, lui dit-il l'air de rien.

Odric inclina légèrement la tête sur le coté.
- Auraient-ils une raison de s'y trouver ?

En ces temps de guerre tout le monde a des ennemis, n'est ce pas normal ? lui répondit simplement le mage.
Vous êtes du SI:7, n'est ce pas ? Alors faites donc votre taf !

Laenthis ouvrit la porte et attira la mage en profitant de l'effet de surprise, le saisissant à la gorge.

Salut toi ! On a à parler !

Odric parut légèrement surpris pas l'intervention du chevalier, mais cela était sûrement un mal pour un bien : Le mage ne pouvait plus bouger et il pourrait l'interroger sans problèmes.
- Et bien ! Qui es-tu donc, toi qui me piques ma cible juste sous mes yeux ?

Laeeeeen....
Tout dans la discrétion, soupira Hermoni en s'avançant.

Le mage ne s'y attendait pas, mais il ne se laissa pas faire. Il donna un coup de pied à Laenthis et se transféra rapidement plus loin.
Il tomba un genou à terre, la main sur la gorge.

Odric s'approcha du mage et, sans lui laisser le temps d'agir, lui toucha fortement les points sensibles du corps, le paralysant pour quelques minutes.
- Bon. On va devoir prendre le temps de se dire les choses, j'ai l'impression. Ce type est sous la surveillance du SI:7, les gars. Pas touche.

Hermoni qui avait rejoint Laenthis vit Odric.
Le.. Le SI:7... ?
Il murmura à Laenthis et Maxym :
Le même SI:7 auquel je pense ?

Le mage n'eut pas le temps de réagir. Il tenta de bouger, en vain.
Alors comme ça on me surveillait... Je m'en doutais...

Maxym avait pâli d'un coup et acquiesça doucement à Hermoni.
- Ce même SI:7...

Odric dévisageait le petit groupe, les trouvant louches. Il gardait une main fermement appuyée sur l'épaule du mage, le lui broyant peut-être mais il s'en foutait.
- Vous me paraissez bien étranges vous autres. Vous êtes ses hommes de main ?