Almi étira un sourire c'était rare de voir le moine aussi heureux.
-Bah c'est rien, finalement cette promenade dans la capitale humaine a eut du bon. Elle releva délicatement le visage du blond et l'embrassa du bout des lèvres.

Amazarak sourit, rougissant légèrement.
Euh.. oui... Sans cette histoire jamais je ne l'aurai retrouvé.



Pendant ce temps, Anh'Sindor remarqua ENFIN l'absence de Kamsha.
Il se redressa et regarda autour de lui.
Kamsha... ?

-Huhu. Almi s'approcha et murmura à l'oreille du moine. T'es trop mignon quand tu rougis. Elle lui caressa la joue avant de prendre sa main et de faire signe à Odric de ramener sa fraise.


Kamsha était dans le lit, elle se reposait tranquillement dans le lit et n'avait pas entendu le guerrier l'appeler.

Almi... arrête c'est pas le moment, lui dit-il en détournant le regard, gêné.
On devrait y aller, ajouta-t-il en redevenant plus sérieux. Ce type a certainement beaucoup de choses à raconter.




Anh'Sindor n'entendant pas de réponse à ses appels fini par se lever.
Il ramassa ses affaires et retourna vers la petite maison. Il commença à monter et vit dans l’entrebâillement de la porte qu'elle était retournée se coucher.
Il sourit et redescendit sans un bruit.

-Je suis d'accord, on en finit et on va pouvoir, vaquer à nos occupations. Dit la prêtresse en s'étirant.


Kamsha se tourna dans le lit, il tenait chaud son blond mais il lui manquait quand même.
-Anh'siiiiiiiiiiii ? Chouina t-elle depuis le lit.

Odric se ramena, laissant le marchand blême. Il aimait l'effet qu'il produisait naturellement sur les gens, c'était vraiment tordant !

Il ramassa son paquet - c'est à dire le mage, vérifia qu'il était toujours paralysé puis sortit du magasin.
- Allez, ce n'est rien. Viens donc plutôt, mieux vaut ne pas trop traîner par ici...

Amazarak suivit Odric.
J'ai toujours du mal à comprendre comment vos peuples en sont arrivés à cette guerre quand même.
Regardez, au début vous avez pensez du mal de nous à cause de ce à quoi on ressemble. Pourtant... ben voila. Il y a des gens bien dans l'Alliance et dans la Horde, et de sales types comme lui dans les deux, ajouta-t-il en désignant le mage qui grogna pour toute réponse.




Anh'Sindor entendit Kamsha, mais pensant qu'elle rêvait juste il la laissa.
Il descendit dans la cuisine et s'assit à table, sortant de son sac les livres que lui avait prêté Maxym pour les étudier un peu.

-Pas faux Amaz, pas faux. Garrosh est une grosse merde par exemple. Rajouta la prêtresse.


N'entendant pas de réponse la rousse laissa tomber et continua de se reposer.

Odric soupira.
- En fait notre relation remonte à l'arrivée des Orcs sur Azeroth, il y a plusieurs dizaines d'années de cela. Un puissant sorcier nommé Medivh les a fait entrer sur notre monde grâce à un portail. Ces orcs ont ensuite détruit Hurlevent et assassiné son Roi... A partit de là, les humains les plus influents vouèrent une haine sans borne pour ces orcs qui commencèrent à rassembler d'autres créatures initialement peu appréciées par l'Alliance : les trolls, des ogres... Des nécromanciens aussi... Plus tard les taurens les rejoignirent et enfin les réprouvés et les elfes de sang, qui s'étaient révoltés contre Garitos, un chevalier Humain.

Amazarak ne releva pas la remarque d'Almi. Ne le connaissant vraiment pas il ne pouvait vraiment juger.
Il écouta Odric attentivement.
Donc.... tout serait parti d'une seule personne ? Ce fameux Medivh ?
Vous êtes en train de dire que les orcs n'étaient pas d'ici à l'origine ? Mais pourquoi ils ont attaqué ainsi ? Ce Medivh les y avaient poussé ?

- Je ne connais pas tous les détails, disons que d'après ce que j'ai compris, les Orcs étaient à l'époque sous la domination des démons, et Medivh était en fait le réceptacle d'un très puissant Seigneur Démon... Bref, un gros foutoir quoi.

Les démons ? Les seuls que j'ai vu étaient réduit en esclavage par les démonistes que j'ai croisé.
Il en eu un frisson dans le dos.
Mais si c'était les démons qui tiraient les ficelles, pourquoi ne pas les combattre juste eux ? C'est comme si on avait rejeté Helin'del parce qu'il s'était fait contrôler par un puissant lanceur de sort.


Ils purent entendre un grognement au rappel de cette histoire. Helin'del, bien que toujours sous invisibilité, suivait encore le groupe.
Si on pouvait éviter de rappeler cette histoire.

Odric ne fit pas attention à l'intervention du deuxième mage, continuant sur la lancée.
- Quand toute une horde d'orcs assoiffés de sang vient nous attaquer c'est un peu compliqué de ne pas les combattre... D'autant que les démons dont nous parlons ont été défaits donc ce n'est plus vraiment d'actualité.

Les combattre pour se défendre sur le moment, bien évidement. 
Mais maintenant ? Ils ne sont plus sous l'influence de quelque autres démons, car j'imagine que ce n'était pas les seuls ceux défaits. Si ? Ils m'en ont pas donné l'air ceux que j'ai vu.

- Evidemment, non. Il y en a encore bien d'autres, des démons. Mais les orcs ne sont plus sous la domination d'un démon. Avant, Mannoroth leur faisait boire de son sang pour les asservir mais Thrall l'a tué... Medivh est mort aussi donc plus de soucis venant de lui... Non, les soucis d'actualité viennent de Garrosh et de sa folie sanglante. 
En marchant, ils entrèrent dans le quartier des nains où se trouvait l'auberge qu'ils rejoignaient.

Hmm... je vois.
J'ai entendu pas mal de choses sur Garrosh, mais rien de vraiment bon. Je me demande comment il voit les choses.
Amazarak soupira.
Mais dans tout les cas, si personne n'arrête un moment, ça ne fera qu'empirer.

-Ce n'est pas Garrosh qui arrêtera ça c'est clair. Il veut la gloire des orcs, même les autres peuples de la Horde ne sont que de la merde pour lui. Marmonna Almi.

- ... et dans tous les cas, si l'un des deux camps arrêtait, l'autre en profiterait pour exercer sa domination et exterminerait le camp adverse, bref on est dans une folie sans fin.
Il arrivèrent en vue de l'auberge. Odric ouvrit la porte et monta directement à l'étage, portant toujours le mage sur son épaule.

Hmmm... oui, effectivement, je n'y songeais pas.
Amazarak soupira une nouvelle fois en pensant qu'à cause de tout ça la Pandarie était dévastée.
Il suivit sans plus rien dire, montant à l'étage derrière Odric.

( En ce moment j'ai rien a RP mais faudra pas oublier Mathias, le chef du SI:7, il doit avoir un peu les nerfs contre nous et surtout Laen ^^)

(bah la, rien de particulier à faire non plus. Need qu'il l'ramene et sait pas c'qu'il veut lui faire précisement^^)

(Pas faux oui ^^)

Mathias Shaw fut projeté dans le Tréfonds et tomba lourdement sur le sol de roche. Le portail se referma également.
Le maître du SI:7 pesta. Il n'avait plus aucun moyen de retourner à la surface avant que le prochain portail ne se reforme... Et ça pouvait prendre plusieurs heures !
Fou de rage, il donna un violent coup de pied à une pierre qui se mit à flotter dans les airs, comme si la pesanteur n'avait pas vraiment d'action directe sur elle.
Le voleur chercha autour de lui... Evidemment, plus aucun être humanoïde ne se trouvait là, puisque le Temple de la Terre était reconstruit. En revanche, Therazane avait été stricte quand elle avait dit que plus aucun mortel n'était autorisé dans son royaume...
Mieux valait rester là, à attendre...
Il s'assit donc en tailleur pour réfléchir.
Oh que ce chevalier allait souffrir quand il reviendrait ! Peu importe où il se trouvait, il le traquerait et lui ferait souffrir mille et une morts !
Il resta donc là, à ruminer sa vengeance...


Odric posa lourdement le mage au sol, défit les liens puis alla voir le Doc.
- Doc, as-tu prévu quelque chose pour l'empêcher de s'enfuir encore une fois ?
- J'ai bien encore mes doses que j'ai utilisé pour le worgen -
- Non ! Un neutraliseur de mana suffira largement, inutile de le transformer en légume...
Le médecin grommela mais alla chercher ce qu'il fallait dans son gros sac...

Amazarak lança un regard sombre au Doc. Visiblement ce type trouvait très amusant de filer des potions étranges qui rendaient amorphe les gens.
Il préféra ne rien dire et s'assit dans un coin, tenant toujours la lance.


Helin'del dissipa son sort et apparu dans la pièce.
Plus qu'à l'interroger votre type donc. Au fait je peux avoir un résumé rapide de la situation ?

- T'es vraiment un malade le gnome, même mon poison le plus virulent n'est pas aussi cruel.