- Y a un sin'dorei... c'est lui qui nous a capturé, annonça Anh'Sindor.
Venez vite.... supplia-t-il.

- Un... Un sin'dorei ? Mais qu'est-ce qu'il fiche ici ? Bah ce n'est pas important ! Ils se dépêchent de venir... Patiente encore un peu Anh'Si, je dois m'occuper de ton oncle là. Courage !
Il raccrocha, ne laissant pas son disciple répondre puis expliqua brièvement à Almi ce qu'il se passait tout en terminant de passer le baume sur les cloaques d'Hermoni.


Le temps passa, temps pendant lequel Odric put guider Lucif vers le bon endroit. Ils finirent par arriver en ville.
- Ca semble être ici. Le bruit accélère.

Hrp:

Almi soupira et regardait Maxym prendre soin d'Hermoni.
-Je pourrais tenter de le soulager non ?

- Ouais, répondit simplement Lucif en se posant en ville.
Il descendit en prenant son sac et attendit qu'Odric descendre aussi. Il activa ensuite un bouton puis dit :
- On y va. On casse tout direct, pas envie d'me faire chier.

Odric approuva cette initiative. Enfin un peu d'action, et pas d'emmerdeur gnangnan dans les pattes pour leur dire que c'était mal.

Il sortit ses poings métalliques hérissés de pointes et les cogna entre eux pour en éprouver la solidité.
- Bon, on commence par quoi ? Demander ou chercher nous-même ?


Maxym réfléchit un peu.
- Tu arrives à lancer des sorts du sacré ? Ton entraînement a marché ?

- On suit le signal et on trouvera, lui fit remarquer Lucif. T'fais pas remarquer avant quand même.
Sin'Asral suivit, un petit sourire aux lèvres.
- Ca va faire du bien je sens, dit-il avec beaucoup de sous entendu.

Odric entendit finalement son communicateur biper très rapidement. Ils étaient en face d'un grand bâtiment qui n'avait pas l'air très accueillant, un peu à l'écart de la ville.
- Messieurs, vous croyez qu'ils nous laisseront entrer d'une manière courtoise et particulièrement sympathique ? 
Il avait dit cela avec un sourire effrayant, montrant bien toute l'ironie de sa "question".

- Je suggère quand même de s'arranger à savoir où est Anh'Si avant de tout casser, fit Sin'Asral. Ca ira plus vite. Alors on fait un gentil sourire et on entre ! Héhé.



Le sin'dorei les suivit depuis les toits. Il avait délaissé le démoniste, ceux là semblant plus dangereux.

Odric mima l'air offensé.
- Comment "tout casser" ? Comme si c'était dans mon intention !
Il s'approcha donc de la lourde porte et toqua assez fortement.
- Ouvrez !

- Ha la la... laisse moi te montrer, lui dit Sin'Asral en le prenant par l'épaule et le faisant reculer.
Un pandaren ouvrit la porte.
- Que voulez vous donc, étrangers ?
- Et bien, nous venons simplement rendre visite aux prisonniers.
- Que voulez vous VRAIMENT étrangers ? insista le pandaren.


Le sin'dorei depuis le toit fit signe au garde de ne pas faire de difficulté, histoire de voir ce qu'ils voulaient ceux là, bien qu'il en avait une bonne idée.


Sin'Asral répondit :
- Je viens de vous le dire. On apporte des fleurs !
Il sorti de derrière sa cape une rose qu'il accrocha au pandaren.
Celui ci écouta quand même l'autre sin'dorei et les laissa entrer.

Odric haussa les sourcils et fut d'autant surpris que les pandarens les laissent entrer.
- Tu crois vraiment que tes tours de drague pour minettes vont marcher ?

Sin'Asral hocha la tête :
- Visiblement ça marche ! Même si c'est pas ça, on est entré.
Lucif resta moins enthousiasme. Il regarda autour de lui. 
- Ho puis merde, marre ! OU EST ANH'SI ?! hurla Lucif qui ne pouvait plus se retenir de foncer dans le tas.

De son coté, A'maimon avait rejoint celui qu'il devait voir, un réprouvé qui restait dans l'ombre d'une maison.
- Alors ? demanda le démoniste.
- Ils sont encore en ville, t'en fait pas.
- Mais tu es CERTAIN de tes sources ? J'ai déjà eu le coup il y a quelques temps, je n'ai pas encore envie de me tromper.
- Sûr et certain, assura le réprouvé.
Le démoniste regarda un instant autour de lui et lui tendit la main.
- Très bien. Je marche dans ce cas. T'y gagnes et moi aussi.
Le réprouvé eu l'air de sourire et serra la main.
- Allons y dans ce cas.



Elandra, elle avait fini de rassembler ses affaires, de saluer les autres et sur un cerf-volant se dirigeait actuellement vers la ville. N'ayant plus grand chose à faire ici, elle partait continuer sa cartographie.
Loc lui manquait, évidement, mais partir le récupérer seule à Hurlevent serait du suicide et sur le moment elle n'avait même pas vraiment eu le temps de leur dire.

Dans la prison : Nei tenta d'appeler Anh'sindor.
-ANH'SINDOR TU ENTENDS ?!
Kamsha s'y mit également :
-AAAANH'SIIIIIIIIIIIIIII !

Odric soupira.
- Hey Lucif, calme ! Ces charmants pandarens vont surement expliquer la raison pour laquelle ton fiston est emprisonné...
Il fit un sourire sadique à l'adresse des gardes.
- Je suis sûr qu'ils vont se montrer coopératifs !

Lucif tourna la tête en entendant crier le nom de son fils. Odric avait visiblement pas entendu, décidément ces oreilles humaines étaient bonnes à rien.
- Parce que vous avez aussi Nei et Kamsha ?!

Les gardes froncèrent les sourcils.
- Nous avons reçu l'autorisation de vous laisser entrer, mais pas celle de parler aux prisonniers !
Le pandaren releva la tête, l'air menaçant.
- Que venez-vous faire ici, étrangers ?


Odric avait bien entendu mais il ne le montra guère, préférant garder un visage de marbre.
- Un de vos prisonniers - et visiblement deux autres supplémentaires - s'avèrent être nos amis. Vous comprendrez que nous voudrions les voir le plus vite possible.

Le garde plissa les yeux et prit une posture de garde :
- Le seul moyen pour vous de les voir, sera de vous faire arrêter !

Une lueur étrange brilla dans les yeux de Lucif. Il dégaina sa lame et la pointa sur le garde :
- Essaye donc de m'arrêter !


Sin'Asral leva les yeux au ciel mais resta silencieusement derrière. Si Lucif faisait une bonne distraction...

Le garde recula la tête mais ne fit aucun mouvement, sachant pertinemment ce qu'il risquerait. Ses collègues - au nombre de neuf, avait compté Odric - s'approchaient doucement en gardant un oeil très attentif sur le chevalier qui menaçait leur confrère.
- Que voulez-vous ?! cria l'un d'entre eux.
Odric soupira en sortant ses poings métalliques.
- On a déjà répondu à cette question. Est-ce le duvet de vos oreilles qui vous les bouche ? Nous venons voir nos amis !

- On vous l'a dit, alors menez moi à mon fils ou j'massacre tout ! rugit Lucif.


Sin'Asral lui recula de quelques pas. Il jeta un coup d'oeil aux gardes, ceux ci semblaient surveiller TOUS Lucif. Il se fit discret et s'éloigna silencieusement.

Le garde menacé regarda longuement Lucif dans les yeux avant de répondre :
- Nous ne sommes pas disposés à accéder à votre requête.
Sur ces mots, il se plia en arrière et dégaina sa massue qui alla parer le coup prévisible de Lucif.

Les autres gardes arrivèrent, armes en poing. Odric esquiva trois coups de massue, de bâton et de lance. Il se réceptionna d'un saut en arrière et prit une position défensive, armes aux poings.
- Je vais enfin pouvoir me défouler. Voilà longtemps que j'attendais ça !