Alors qu'elle attendait, une pandarène passa d'un pas rapide devant elle, l'air furieuse. Et plus loin, un sin'dorei en armure lui courait après :
- Mais attends ! Te vexe pas pour ça ! Non mais je rêve !
La pandarène se retourna, ne faisant pas gaffe à Faëthyn et répondit au sin'dorei :
- Tu te moques de moi ? Je ne veux plus te voir !
Elle se retourna à nouveau et s'en alla, laissant le sin'dorei là.
- Pff... susceptible.

Faëthyn regarda le sin'dorei, puis la pandarène partir en furie.


-Qui qu't'as foutu toi, l'en faut pour les énerver les pandarens, surtout ici... lui lança t'elle. 'fin j'ai bin l'impression qu'vous êtes des sanguins les sin'do, non?

Elle se demanda si il y avait un élevage non loin, vu qu'elle rencontrait vraiment beaucoup de sin'dorei depuis peu, et elle rit intérieurement.

Le sin'dorei tourna la tête en entendant Faëthyn, la remarquant à peine.
- Quoi ? Mais rien. Elle est susceptible elle, c'est tout.
Il sourit à la kal'dorei.
- Je ne crois pas t'avoir déjà vu ici toi.

Il passa sa main derrière sa cape et en sortit alors une rose qu'il tendit à la kal'dorei en s'inclinant poliment.

-T'fais quoi toi? t'sais l'dernier qu'à tenter une approche, il s'est pris un coup d'tête ! s'exclama t'elle, en omettant le fait que la personne dormait et rêvait de cookies . Donc t'arrêtes ton p'tit numèro, où j'te démonte les rotules ! j'comprend mieux pourquoi qu'la pauvre était 'nervée.

Elle sentait que le sin'dorei allait pas tarder à s'en prendre une bien placée, fallait juste qu'elle trouve une excuse pour se justifier devant les autres.

- Wouh, je vois. Un coeur entouré de glaces ?
Il se redressa, accrochant la rose à son armure puis tendit le bras dans le vide, invoquant le givre.
La magie s'anima dans sa main jusqu'à former une rose entièrement faite de glace.
- Tiens, celle ci ne me la refuse donc pas, je te prie, demanda-t-il en la tendant du bout des doigts tout en souriant.

-Oh, c'trop meuhnon ! s'exclama t'elle, posant sa main sur celle du sin'dorei...Avant de lui écraser la rose de glace dans la tronche et de lui balayer les jambes. S'péce d'bruti va ! gueula t'elle en partant plus loin.

Faëthyn se disait qu'après avoir rencontré des sin'dorei gentil, même si un peu étrange, fallait qu'elle finisse par tomber sur une espèce de charmeur à la manque. Tout en se déplaçant elle récupèra une autre bouteille dans son sac pour la boire, avant de balancer la bouteille vide sur le sin'dorei.
-La prochaîn'fois, c'mon poing dans ta tête, idiot ! lui lança la kaldo'rei.

Le sin'dorei ne vit pas le coup venir et tomba en arrière, surpris.
Il leva le bras pour se protéger de la bouteille, se redressant sur l'autre coude pour la regarder partir.
- Hé, faut le dire si tu n'aimes pas les roses. C'est tout.
Il sourit en la regardant et se releva, passant sa main dans ses cheveux bleus clair.
Il marcha vite pour la rejoindre, entamant la discussion.
- Tu es ici depuis peu j'imagine ? Tu as un petit nom aussi ? Ho je sais, tu venais pour les entraînements de moines. C'est ça ?


De leurs coté, Hermoni et Cats'Tays arrivèrent mais pas du même coté que Faëthyn. Déjà ils n'étaient plus très sûr du chemin et vu comme elle était partie ils n'avaient pas pu la suivre.

-T'vas me lâcher ouais ! F'tu pénib' ! gueula Faëthyn. Pas b'soin d'un boulet qui traîne dans mes pat' ! 

Elle allait pas tarder à exploser...et l'exploser lui en même temps. S'm'apprendra à pas les attend' pensais t'elle.

- Hé, mais du calme, du calme, fit le sin'dorei en l'attrapant par le bras pour l'arrêter. Je n'ai rien fait de mal. T'aimes pas les sin'dorei ? J'en connais une qui ne supportait pas les kal'dorei et hurlait rien qu'en en voyant un même en dessin. Haha !

Faëthyn concentra un peu de chi dans sa main avant de mettre une droite au sin'dorei, mais celui ci s'y attendais mais para le coup...Elle ouvrit alors sa main pour lui balancer un petit éclair en pleine tête,pas très puissant, le but n'étant pas de lui griller la cervelle mais suffisant pour le forcer à la lâcher et à reculer. Elle lui mit un coup du plat de la main dans le torse, qui le déséquilibra, et il tomba sur le derrière.


Elle balança son pied vers la tête du sin'dorei, mais celui ci eu le temps de se protéger, elle partit donc d'un salto arrière pour s'éloigner.

-Tu m'retouches, j'te tue, compris?

- Hé, du calme ! s'écria le sin'dorei en se frottant la tête. T'es susceptible...
Il regarda la kal'dorei et vit quelqu'un arriver. Un autre sin'dorei - oui encore, un blondinet avec un bandeau sur les yeux - qui les "regardait", les bras croisés.
Il s'éclaircit la gorge avant de dire calmement :
- Voudriez vous vous calmer ? Vous faites tant de bruit que vous dérangez notre méditation.
- Hé, j'ai rien fait moi. Je tentais juste de faire connaissance.

-P'tain encore un ! s'exclama la kal'dorei. Pis si un peu d'bruit dérange vot' méditation, ben c'est p't'êt' qui vous faut plus d'entrainement ! Perso là j'm'entraine ! conclut elle en envoyant régulièrement des coups de pied au sin'dorei encore assis par terre.


Puis elle sortie ses épées et regarda monsieur cheveux bleu.


-Bon, t'as compris où y faut qu'je t'égorge? T'as du bol, qu'Ynära soit pas là, j'lui aurais fait bouffer tes parties pendant que j't'aurais cramer les yeux tiens !

Le sin'dorei avec le bandeau s'avança et se plaça devant l'idiot à terre, face à Faëthyn.
- Je NE TOLERERAIS PAS un tel geste dans le monastère, Faëthyn !
- Aieuh... ouais là... arrête là.
- Toi, on en parlera après.
Il s'adressa à nouveau à la kal'dorei.
- Range tes lames.

Elle fut surprise d'entendre son nom..Et ça ne lui plaisait pas beaucoup à vrai dire, que quelqu'un la connaissent sans qu'elle le sache.

-[pandaren] Mais comment tu sais comment je m'appelle, je ne te connais pas il me semble? Et je les rangerais si je veux d'abord, il l'a bien cherché cette andouille !

Le sin'dorei eu un bref sourire en l'entendant parler la langue pandarène et lui répondit sous ce même langage :
- Quoi qu'il ai fait, tu n'avais pas à l'attaquer ou le menacer de tes armes. Seule la légitime défense est tolérée et cela m'étonnerait qu'il t'ai attaqué.

- Hé, vous pouvez pas parler normalement vous deux ? fit l'autre sin'dorei, toujours à terre. J'y pige que dalle !

Il ignora cette interruption et continua de regarder la kal'dorei. En tout cas, elle venait de confirmer que c'était bien elle.

Faëthyn trouvait le nouvel arrivant plutôt prise de tête, on aurait dis son maître qui parlais.

-[pandaren] Il m'a dragué puis il m'a touché, c'est une agression pur et simple ! Et puis, vous avez vu sa tête franchement, une tête à se prendre des coups ! Reprenant un langage courant. Oh toi ferm'là, sinon j't'explose la tronche dés qu'je peux!

Le sin'dorei garda les bras croisés, le visage dur.
- Tu n'exploseras la tête de personne, dit-il en restant calme. Tu vas ranger ces armes et me suivre calmement.
Et toi Sin'Asral, va donc faire un tour.

- Bon, d'accord. Je vais voir la cuisinière, elle fait des gateaux vraiment trop bons !
Il se releva, s'époussetant et s'éloigna de l'autre coté.

L'autre sin'dorei commença a avancer, retournant par là où il était venu en ajoutant :
- Suis moi.

Faëthyn regarda durement le sin'dorei.

-Pourquoi j'te suivrais toi, j'te connais pas qu'je sache ! dit elle en rangeant ses armes. Pis j'attend des amis t'façon.

Elle tentais de rester zen, mais s'il continuais, ça allait chauffer !

- Tu vas me suivre sans discuter ! insista le sin'dorei en haussant un peu le ton. Tu penses que ton maître serait ravi de te voir ainsi ?
Il s'éloigna encore un peu et devant une entrée lui dit :
- Tu m'attends.
Il entra alors dedans, rejoignant un certain nombre d'élèves. Il désigna un pandaren.
- Continuez vos exercices, je reviens dans un moment. Shen, tu es chargé de surveillance.
- Bien maître Amazarak.
Il lui fit un signe de la tête et ressorti pour retrouver la kal'dorei.

faëthyn baissa sa garde et laissa tomber ses bras.

-Mon maître...Euh....Elle n'eut pas le temps de continuer que le sin'dorei était rentré dans une salle. Elle attendis qu'il ressorte avant de lui lancer.
-Qu'est ce j'ai encore fait? en soupirant.


Elle se demanda encore dans quoi elle s'était fourré.

Amazarak lui fit signe de suivre et alla jusqu'à une autre pièce. Il la fit entrer et ferma la porte derrière eux.
Il fit quelques pas dans la pièce avant de se retourner.
- Tu es connue ici. J'imagine que tu le sais. Je sais que tu t'attires beaucoup d'ennuis car de nature assez "sanguine".
Il la regarda de haut en bas - oui, avec son bandeau toujours sur les yeux - avant d'ajouter.
- Que faisais-tu ici ? Tu disais attendre des amis ?

Faëthyn suivis le sin'dorei et entra dans la pièce.


-Je m'attire pas d'ennuies, c'est qu'on m'en cherche, s'pas pareil, et s'pas ma faute ! Et ouais, j'attend des sin'do, comme toi. Mais en moins coincés, 'fin pour certains... Pis c'est eux qui m'ont dis qu'il v'nait voir quelqu'un, j'ai juste suivis le mouv'ment...Et arriver avant eux, d'accord, j'avoue. Mais tu m'veux quoi pour m'prendre à part comme ça, t'veux juste parler ou y'a aut' chose?

Elle voulait vite finir la discussion, cela l'énervant plus qu'autres choses, et cela se voyait, malgré tout ses efforts pour le cacher.

Amazarak soupira, décroisant ses bras.
- Déjà calme toi et parle moi normalement. Je sais que tu en es capable donc pas la peine de jouer à ce jeu là avec moi.
Ensuite, de toi à moi, je sais qu'au pire Sin'Asral t'as offert une rose et tenté de discuter pour "faire connaissance". Tu t'es donc énervée pour peu de chose, t'attirant des ennuis.

Faëthyn soupire.

-Très bien...Et oui, au début, c'était une rose, j'ai refusée, il en a fait une en glace, je pensais que lui écraser sur le visage suffirait, mais il m'a attrapée le bras ! Personne ne me touche si je ne le veux pas, qui plus un homme qui se prend pour un charmeur ! Et je ne me suis pas attirée d'ennuis, j'allais juste le frapper pour qu'il comprenne... Mais pourquoi me dites vous tout ça au fait? On vous a demandé de me surveiller ou...? Non parce que j'ai l'impression que vous tournez autour du pot, alors venez en au fait ! s'exclama t'elle d'un ton plus calme, mais toujours un peu agressif.

- Du calme, répéta Amazarak. Je ne suis pas ici pour te surveiller.
Tu dis qu'ils t'as touché ? Où exactement ? demanda-t-il, intrigué.