-faut pas croire, les kal'do, s'comme tous les autres, y'a des "castes" dirigeante, pis y'a l'peuple avec ses p'tits artisans, qui sont traité comme d'la merde, car y z'ont pas autant d'or qu'ceux qu'ont du pouvoir. S'toujours été comme ça, mais les kal'do, y sont pire, y cachent au autres peuples d'l'Alliance comment qui sont...Parfois, j'me dis qu'y valent pas mieux qu'ce que l'chef orc y voulait faire avec sa vrai horde...chuchota Faëthyn. C't'un concept débil', mais ça convint à beaucoup...L'seul peuple qu'à pu m'prouver l'contraire c'est les pandarens, y vivent simpl'ment, dans leur p'tit village... P'tain...pourquoi qu'ces kal'do y s'sont pointé à Sri'là, j'tais bien là bas...

La kal'dorei détourna légèrement la tête, avant de s'essuyer le visage avec sa manche, pour effacer les quelques larmes qui avait perlé sur ses joues.

-Me d'mande pas d'virer ma cagoule, j'le f'rais pas.

- Ha, je vois. Désolé d'avoir dû te demander cela, mais c'est des concepts que je ne connais pas vraiment, expliqua Amazarak. J'ai toujours vécu ici avec les pandarens.
Mais... même eux ont des préjugés. J'ai moi même été mit à l'écart car je n'étais pas pareil. Ils m'ont caché et élevé ici. Et mes maîtres étaient très durs avec moi.
Je ne sais pas si tu le sais, mais les sin'dorei ont tous un soucis avec la magie des Arcanes. Je l'ai apprit que très récemment. Ce manque et cette douleur contre laquelle je lutais était simplement à cause de ma nature. Et mes maîtres m'ont laissé souffrir en disant que je ne savais pas méditer correctement.
Il hocha la tête et eut un sourire.
- Enfin je ne vais pas t'embêter avec ma propre histoire. Mais sache qu'à mes yeux, tu es une personne comme une autre. Peut importe à quoi tu ressembles, de qui sont tes parents, tu es toi. Tu n'es pas en fonction des autres.
Qu'est ce que cela change que ton père était un petit artisan ou un je ne sais quoi très riche ? Il n'y a pas de sot métier.
Et même si ton père était un meurtrier... cela ferait-il de toi une meurtrière aussi ?

Il secoua la tête.
- Ce que pensent ces gens ne doit avoir aucune importance pour toi. Ce qui compte c'est ce que tu es toi là dedans, dit-il en désignant son coeur. Et là dedans, ajouta-t-il en montrant sa tête.
Ca, et tes actions dans ce monde. Tu comprends ce que je veux dire ?

-Sont tous pareil alors...Et ouais, j'sais pour les sin'dorei et leur dépendance aux arcanes, j't'un ami qui a besoin d'sa gemme pour aller mieux. Mais j'dis rien, j'comprend, j'suis pas mieux avec ma gnôle, et j'veux pas qu'y sâche que j'sais d'toute manière... Et c'que pense les gens, ç'm'as conditionné pour tout. Pis si c'est mes actions qu'importe, alors j'suis foutu t'façon...T'as été assez fort pour passer au d'sus d'ça, pas moi. J'même mis des inconnus dans la merd' commeça. 'Fin même si c'en est pus maint'nant...

Elle ferma les yeux quelques secondes avant de continuer.
-Pis tu m'embêtes pas avec ton histoire, s'rais égoïste d'ma part d'pas écouter alors qu'c'est c'que tu fais. J'vais rester dans c'te pièce si ça t'dérange pas, pour la nuit, j'voudrais pas qu'ceux qui m'accompagnent, m'voit dans c't'état...D'ailleurs, s'tu croises deux sin'do, dont un avec des oreilles d'chat, t'pourras leur dire que je les r'verais d'main d'coup? Pis voir si y'en a pas un qui pourrait nourrir Ynära, y comprendront, t'fais pas.

Amazarak lui sourit.
- Tu parlais d'Hermoni pour les gemmes ? D'habitude il ne s'en cache pas pourtant. Etrange.
Je les connais bien, ce sont mes amis avec entre autre Cats'Tays, Rhoemin et Lucif. Ils m'ont bien aidé dans le passé.

Il se redressa.
- Si tu veux, je peux te trouver une chambre. Il y en a une non loin de la mienne, si jamais tu as un soucis durant la nuit.
Tu ne vas quand même pas dormir ici, il n'y a rien pour. Ils sont en cuisine pour leur repas, je ne pense pas qu'on les croisera en chemin.

Il lui tendit poliment la main pour l'aider à se relever.

Faëthyn prit sa main pour s'aider à se relever, la lâchant de suite dés qu'elle fut debout.

-J'ai déssoullée un peu, ça d'vrait aller pour aller à la chamb'. Tant mieux s'tu les connais, ça facil'tra l'bordel. m'ci d'm'avoir écoutée en tout cas, mais l'répèt' pas, car qu'tu sois plus doué qu'moi, ça m'empéch'ra pas te planté.

Elle avait encore un peu de mal à tenir sur se jambes, mais elle ne titubait plus au moins.

-Allez montr'moi ça que j'me couche et qu'j'dorme un peu !

- Je ne raconterais rien. Ce n'est pas mon rôle, lui répondit Amazarak gentiment. Suis moi donc.
C'est par ici. Ho et tu sais... même si mes maîtres n'avaient pas cherché à me comprendre, je n'en veut pas aux pandarens, dit-il en avançant.
Au contraire, j'essaye d'apprendre à mes élèves beaucoup plus que les arts de combats des moines. Je veux leur apprendre le respect et la tolérance. Qu'ils ne fassent pas comme mes maîtres, ne comprenant pas et me catégorisant directement comme quelqu'un qui ne faisait aucun effort.

Tout le monde est différent, peut importe le peuple. Alors il faut apprendre à connaître les gens avant d'essayer de les juger.

Ils arrivèrent devant une chambre, il ouvrit la porte et l'invita à entrer.
- La mienne se trouve juste en face. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à venir me voir.
Je vais cependant retourner voir mes élèves. Le cours se termine normalement dans une demi-heure mais je pense qu'exceptionnellement je vais les laisser sortir plus tôt.
Après tout, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de visite.
Il lui fit un petit clin d'oeil, la considérant aussi comme faisant partie de la visite imprévue. Ben, après tout c'était vrai.
- Je viendrais t'apporter un repas.
Aussi, ce qu'il s'est passé avec Sin'Asral restera entre nous. D'accord ?

-Ouais, mais qu'y r'vienne pas à la charge par cont' . Et pas d'repas, ça passerais pas, mais merci. Tu m'scuseras auprès d'eux. J'vérrouillerais la port' t'façon, j's'rais pas à l'aise sinon. dit ellle en s'asseyant sur le lit.

- Je lui dirais de te laisser tranquille si je le recroise, ne t'en fais pas, lui répondit Amazarak.
Il sortit alors de la pièce, fermant la porte derrière lui et retourna terminer ce qu'il avait à fait.
Il repassa rapidement dans la salle où attendaient les élèves qui furent ravis de savoir le cours terminé plus tôt aujourd'hui.
- Profitez en pour vous détendre un peu, mais cela reste exceptionnel.

Les élèves sortirent de la pièce, chahutant un peu. Une fois tout le monde partit, il retourna alors vers les cuisines pour retrouver Hermoni et Cats'Tays.

Amazarak était sortit dehors. Au loin, il vit et entendit deux pandarens en train de faire il ne savait quelle bêtise de leur âge.
Il soupira mais n'alla pas les voir, n'ayant pas l'esprit à cela. Et puis, les connaissant, cela ne devait pas être bien grave.

Il s'éloigna quand même, voulant être certain qu'on ne le dérange pas et se dirigea vers un camp d'entrainement assez éloigné du reste du monastère.

Sur place, il inspira profondément, saisit sa lance de Xuen - qu'il ne laissait jamais hors de sa portée - et s'avança au bout du camp.
Il murmura quelques mots, tenant sa lance devant lui avant de commencer ce qu'il appelait la méditation martiale.
Des gestes lents, manipulant son arme, cela l’apaisait et lui faisait oublier ses soucis.


Plus loin, les deux pandarens qui courraient en essayant de faire peu de bruit.... ou pas, car les "chut, on va se faire entendre" c'est TRES discret, tournèrent à un couloir et percutèrent quelqu'un.
Celui qui était devant tomba à terre et releva la tête.
- D-désolé madame...

Faëthyn était toute à ses pensées, quand elle entendit du bruit mais ne fit pas attention... Elle tenta vainement de se souvenir de la conversation qu'elle eu avec le sin'dorei, malgré son mal de tête, mais n'y parvint pas..Elle réessaya quand..elle se prit un pandaren de plein fouet, et atterris sur le derriere.


Elle entendit vaguement celui ci s'excuser...Quand ça lui revint en mémoire. Il avait parlé d'un truc comme la tolérance et le pardon, un truc comme ça. Elle devrait peut être tenter le coup, parfois...Bien qu'elle eu envie de surtout éclater la tête du jeune inconscient, elle fit un énorme effort sur elle.
-C'bon, casses toi, mais r'commence pas. lui dit elle doucement, elle savait que c'était pas super, mais c'était déjà mieux que si elle l'avait frapper.
-Euh..oui m'dame, pardon madame...lança le pandaren "discrètement" avant de s'enfuir en courant, suivit d'un second, ne souhaitant pas avoir d'ennuies avec la kal'dorei qui frappait avant de discuter.


Elle se releva et se dirigea vers sa destination,et arrivé à celle ci, elle vit qu'il y avait quelqu'un qui s'entraînais.
-Pas moyen d'avoir la paix cette nuit... grogna t'elle en son fort intérieur, avant de faire demi tour pour trouver un endroit plus calme.

- Faëthyn ? fit Amazarak qui avait senti la présence de la kal'dorei par son chi. Tu peux venir si tu le désire.
Il continuait ses gestes lents, attendant de voir si elle resterait où non, se disant que si elle restait, peut être qu'elle participerait à la méditation.

En entendant le sin'dorei prononcer son nom, elle se doutait que c'était à lui qu'elle avait parlé. Etant donné qu'il avait du avoir une sacré patiente pour la supporter quand elle était saoule, cela aurait été un manque de respect envers lui de partir, donc elle fit demi-tour à nouveau et se rendit devant un sac de frappe non loin.

-Désolé si je vous est ennuyé tout à l'heure, je ne me souvient pas de tout, juste que vous avez du tenter de m'aider. Je suppose que le repas venait de vous, je vous en remercie. s'exprima t'elle entre deux coups sur le sac. Vraiment, je m'excuse.


Elle continuait quelques coups de poings, de pied et de genou sur le sac, sentant son mal de tête partir grâce à l'air frais. Elle lui aurait bien demandé ce qu'elle avait dit, mais elle n'osa pas, et accéléra un peu le rythme.

- Tu ne m'as pas ennuyé. Tu avais besoin d'aide, je t'ai aidé. C'est tout, répondit Amazarak.
J'espère que tu as apprécié le repas, je l'ai préparé moi même.

Il continua quelques gestes avant de baisser sa lance et de se tourner vers elle.
- Tu as trop de colères en toi. Trop de haine. Tu peux la libérer en frappant ses sacs, mais cela ne sera que temporaire. Tu sais ?
Enfin cela reste bien mieux que la boisson, n'est-ce pas ?
Il ne lui disait pas cela méchamment, gardant un ton calme et posé, assez amical.

-Je sais...Elle soupira. Et oui, bon repas, mais vous n'auriez pas du prendre autant de temps juste pour moi. Et puis, je n'ai pas toujours de sacs pour passer mes nerfs, alors...je frappe facilement, qui plus est quand on me cherche un peu. Mais j'ai mes raisons d'être en colère, et je ne peux rien y changer. Seule ma mort m'allégera de ce fardeau, quand elle viendra me chercher. En attendant, l'alcool est une bonne alternative, on en trouve partout, et cela m'aide à trouver le sommeil. Conclut t'elle en frappant violemment le sac de la paume de sa main. 


Elle s'arrêta un instant avant de reprendre.
-Il parait que l'on peut méditer pour calmer ses sentiments violents, mais j'en ai toujours été incapable, soit car je suis vraiment bonne à rien, soit parce que je ne le veux pas. Je ne sais pas encore laquelle de ces deux choses est la bonne. Personne ne m'a jamais dit comment faire, même mon maître. Enfin au moins, les seules fois où il s'est mis en rogne après moi, je le méritais. Je vois bien que ça le désole pour me voir comme ça mais... Elle ne pue finir sa phrase, baissant la tête de honte. Enfin, en tout cas, j'ai rencontrer des gens qui m'ont l'air bien, je vais les accompagner quelques temps déjà, je verrais bien si cela m'aide à comprendre certaines choses.

Elle repris ses frappes, régulièrement et tranquillement. Cela lui faisait du bien d'avoir discuter un peu, même si elle ne connaissait pas le sin'dorei.

-Ne t'en fait pas, pour le repas. Je n'allais pas déranger un cuisinier. Et j'aime cuisiner.
Amazarak s'approcha. Il concentra le chi dans ses mains et envoya une onde de choc qui percuta un sac juste à coté.
Il sourit et lui dit :
- Tu ne peux pas changer certaines pensée de certaines personnes. Mais tu peux changer ta façon de les prendre.
Quelle est l'importance de ce que pensent ces personnes qui jugent sur des rumeurs, sur tes origines ?

Il s'éloigna la laissant un peu réfléchir à cela, s'approchant d'un râtelier d'arme, pui ajouta :
- Je sais que la méditation est quelque chose de très difficile pour certaines personnes. Nous en faisons parti tout les deux.
C'est pour cela que je préfère la méditation martiale plutôt que de simplement m'asseoir et de fermer les yeux.
Je l'ai déjà fait, je peux le faire mais seulement dans certaines conditions. La dernière fois, je cherchais à maîtriser une technique particulière.
Tu veux essayer ? proposa-t-il en revenant et tendant une lance qu'il avait récupéré.

-Ce qu'ils pensent, cela m'importe peu, mais si il n'y avait que ça, déjà les insultes, mais je m'y suis faites, et ce n'est pas pour rien que je porte toujours ma cagoule, cela doit m'amuser quelque part. C'est quand cela va plus loin que cela me pose problème. expliqua Faëthyn en prenant la lance. Je veux bien essayer...Mais êtes vous sûr là? Je ne maîtrise pas la lance parfaitement, je ne voudrais pas vous blesser par inadvertance.

Elle soupesa la lance et tenta quelques passes dans le vide, en faisant attention au sin'dorei.
-je sais qu'il y en a besoin pour certaines techniques, j'en ai tentée une il y a peu pour aider mes compagnons, mais le résultat a été plutôt....catastrophique par rapport à ce à quoi elle devait ressembler.

Amazarak fronça un peu les sourcils en entendant "quand cela va plus loin".
- Faëthyn ? Que veux-tu dire par "quand cela va plus loin" ? Certains t'ont attaqué ou tenté de te tuer ?
Te cacher n'apportera rien de bon. Tu n'as pas à te cacher. Tu n'as rien à te reprocher. Ce n'est pas de ta faute tes origines.
Alors si quelqu'un te causes encore des ennuis pour cela...

Il serra les poings malgré lui, sentant qu'il s'agaçait. Il n'aimait pas du tout cela.

Faëthyn baissa la tête, voyant la réaction du sin'dorei.


-Je me suis fait tabasser plus d'une fois...à cause de ça. Et les derniers qui m'ont cherché des problèmes...Elle s'arrêta un instant, prenant une grande inspiration en pensant à ce qu'il s'était passé non loin de Sri'la. Et bien, les tigres de la forêt de Jade doivent avoir finis leur digestion maintenant...ajouta la kal'dorei dans un murmure. Mais j'ai mis des gens bien dans les ennuies, et je ne me le pardonne toujours pas, alors je fais ce que je peux pour les aider, même si ce n'est pas très concluant pour le moment, j'ai plus l'impression d'être un poids. Et donc oui, j'ai besoin de me cacher quand je suis avec des personnes,car elles risquent leurs vies à me côtoyer... je devrais peut être vivre en ermite avec ma tigresse, au moins, si on me retrouve, je serais seule à partir.

Elle se retourna soudainement et éventra un sac avec la lance.
-Mais j'en emporterais un certains nombres avec moi dans la mort , je peux vous le garantir ! Mais ne vous en faites pas, ne vous énervez pas, cela ne vous concerne pas, alors ne cherchez pas de problèmes inutiles juste pour vous occupez de moi, d'accord? Lui lança Faëthyn avec un sourire.

Amazarak l'écouta, mais resta malgré tout calme.
- Je ne vais pas m'énerver Faëthyn. J'ai beaucoup apprit lors de mes voyages avec Hermoni et Lucif.
Avant, je pensais beaucoup aux apprentissages des pandarens, ceux ci voulant éviter à tout prix la mort de nos adversaires.
Mais avec mes nouveaux amis, j'ai apprit qu'il arrive que la mort soit la solution. Je n'aime pas cela, mais je comprends.
"Laisser en vie ton adversaire c'est lui laisser une chance de te tuer la prochaine fois. Il en sera d'autant plus fort qu'il te connaitra déjà."
C'est une phrase que m'avait dit Lucif.

Il s'avança et attrapa la lance pour la retirer du sac.
- Depuis que j'ai voyagé avec eux, j'ai une nouvelle vision du monde. Plus... complète. Je ne t'empêcherais pas de te défendre, au contraire je t'aiderais. Et les sin'dorei que tu as rencontré feraient de même. J'en suis certain. Même si cela leur attirerais des ennuis.

Il se retourna vers elle et ajouta :
- Il ne faut pas te sentir responsable. Ce sont ceux qui t'en veulent qui sont responsables !
Et je refuse d'entendre quoi que ce soit qui sous entendrait l'inverse !

Faëthyn leva un sourcil en entendant prononcer le nom d'Hermoni et de Lucif.


-Mais comment tu sais que ce sont eux avec qui je voyage? Et j'ai entendu tellement de fois que c'est ma faute...et bien que j'ai du finir par y croire moi même. Cela fait une petite centaine d'année que je n'entend presque que cela. Merci de comprendre, et à l'occasion, j'aimerais tout de même que vous m'appreniez comment vous faites pour être calme en toutes circonstances, alors que je n'ai juste qu'une envie, de tous les faire souffrir...Elle soupira.


-Mais j'espère pouvoir trouver une certaine stabilité avec eux, n'y étant jamais arrivé, sauf avec une personne, mais c'était il y a un bout de temps. Déjà, je suis arrivé à parler correctement avec l'un d'eux, même si je lui ai demandé de ne rien dire, je préfère encore passer pour ce que je ne suis pas, tant que je ne suis pas vraiment à l'aise... Elle souriait sous sa cagoule, et elle ne chercha pas à le cacher pour cette fois. En tout cas, vous m'avez beaucoup appris en peu de temps, je vous en suis reconnaissante.

- Ils m'ont parlé de toi toute à l'heure, expliqua Amazarak. Les personnes qui voulaient me voir étaient Hermoni et Cats'Tays, deux du groupe avec lequel j'ai voyagé longtemps.
Ils ont demandé si je ne t'avais pas vu car tu étais arrivé avant eux. Je ne leur ai rien dit de particulier, ne t'en fais pas.

Il reprit sa propre lance en main, s'écartant un peu.
- Je peux commencer à t'apprendre la méditation martiale maintenant si tu le désire. Je la trouve plus appropriée pour des personnes comme nous.
Me croirais-tu si je te disais que c'était le cuisinier qui m'avait parlé de cette pratique et non mon maître ? Il me donnait souvent des cours de cuisine, et trouvait que j'étais beaucoup plus calme si j'étais concentré sur quelque chose. Alors j'ai fait des recherches sur cet art.

Il tourna la tête pour lui sourire :
- Allez, viens. Après tout, en tant que maître, c'est mon devoir d'enseigner.

Faëthyn récupéra la lance, et suivit le sin'dorei.
-Je ne connais même pas votre nom au fait, je ne vous l'ai pas demandé. Et je vous en suis gréée de ne rien leur avoir dit. Le cuisinier comme ça? Je comprend ce qu'il a voulu dire... Elle repensa aux parties de pêche avec les pandarens à Sri'la. Dites moi comment faire, je m'appliquerais du mieux que je le peux !

- Ho, j'en manque aux politesses les plus élémentaires, fit Amazarak en se retournant.
Il s'inclina poliment avant d'ajouter :
- Je me nomme Amazarak. Simplement Amazarak, je n'ai jamais eu de nom de famille, précisa-t-il en songeant que souvent on lui demandait son nom de famille.
Et oui, le cuisinier. Je m'entendais déjà très bien avec lui.

Bien, je te montre. Essaye de faire comme moi. Tu te concentres uniquement sur tes mouvements et ceux de ta lance.
Des gestes lents mais précis.

Il leva alors sa lance et recommença, surveillant les gestes de la kal'dorei grâce à son chi.